Je n’ai jamais
vraiment aimé les rentrées.
C’est une
période de stress, d’incertitude et, surtout, d’organisation – et Dieu sait que
je ne suis guère douée pour ça. Passée l’excitation, la hâte de faire de
nouvelles rencontres et d’apprendre de nouvelles choses, vient toujours cette désillusion,
celle de la routine, qui te guette, et te promet de passer une année, plus que
mécanique, carrément aliénante.
Entamer une
nouvelle année scolaire, vois-tu, c’est lassant. S’enrôler dans un système d’éducation
qui te fait croire à un but, des objectifs à atteindre qui ne sont pas les
tiens, c’est lassant.
Cette année-ci
en revanche, je suis plutôt optimiste, car je
m’embourbe non pas dans le système français, ni même une université, mais
bien dans un gros bordel non organisé qui a en plus l’audace d’être exigeant, j’ai
nommé les Beaux-Arts.
L’Académie Royale
des Beaux-Arts, s’il te plaît. Une école en ruine à l’histoire complètement
ignorée, une école sans écho mais qui souhaite porter sa voix à l’international,
une école qui tire vers le haut, pour peu qu’on s’en donne les moyens. Le
destin l’a mise sur mon chemin, et j’ai eu le coup de foudre. Espérons que je
ne me casse pas la gueule.
Si j’expose
dans quelques années, tu viendras me visiter, lecteur ?’’
XOXO
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